2600 recruteurs partagent leurs expériences des entretiens

CareerBuilder a publié début 2016 les résultats d’un sondage réalisé auprès de 2595 recruteurs et responsables des ressources humaines, dont plus de 2200 sont dans le secteur privé. Certaines données sont intéressantes à connaitre pour les chercheurs d’emplois qui souhaiteraient préparer leurs futurs entretiens. Les voici ci-dessous, suivies à chaque fois de notre appréciation.

Les erreurs de langage corporel qui peuvent vous coûter un poste :

  • 1) Ne pas regarder dans les yeux : 67%
  • 2) Ne pas sourire : 39%
  • 3) Jouer avec quelque chose sur la table : 33%
  • 4) Avoir une mauvaise posture : 30%
  • 5) Trop gesticuler sur son siège : 30%
  • 6) Croiser les bras sur sa poitrine : 29%
  • 7) Jouer avec ses cheveux ou toucher son visage : 27%
  • 8) Avoir une poignée de main trop faible : 21%
  • 9) Faire trop de gestes avec les mains : 11%
  • 10) Avoir une poignée de main trop forte : 7%

Tous ces critères sont pertinents et il est bon de les avoir en tête avant de débuter un entretien. Au-delà de cette identification il est également important de noter que la frontière entre un comportement bien perçu et un comportement mal perçu est souvent étroite. Elle est de plus très relative à la personne présente en face de vous et à son degré de tolérance. Ne pas regarder assez souvent dans les yeux sera un mauvais point pour certains, mais regarder trop fixement pourra l’être aussi. Serrer trop fort la main pourra gêner, le faire trop faiblement également. Ne pas sourire sera pénalisant, tout comme communiquer avec trop d’enthousiasme. Un hypothétique comportement idéal en entretien peut donc difficilement être un objectif absolu, d’autant plus qu’il risque de briser une spontanéité souvent très appréciée des recruteurs. Il faut retenir avant tout qu’il faut savoir éviter les comportements extrêmes et s’adapter à la personne qui nous fait face.

Les 5 autres façons de ruiner un entretien :

  • 1) Etre pris en flagrant délit de mensonge : 69%
  • 2) Répondre à un appel ou un texto durant l’entretien : 68%
  • 3) Se montrer arrogant : 60%
  • 4) Porter une robe inappropriée : 50%
  • 5) Jurer : 50%

Difficile de donner un réel ordre à chacun de ces critères tant ils sont tout autant éliminatoires les uns que les autres. A la lecture, certains d’entres-eux font même sourire tant ils semblent improbables (peut-on vraiment oser répondre à un appel en entretien ?). L’expérience montre pourtant qu’ils se réalisent tous un jour ou l’autre. Heureusement les exemples restent peu nombreux. Chez Peoplexpert le comportement le plus fréquemment rencontré est probablement le n°3, et le plus rare le n°5. La découverte d’un potentiel mensonge survient parfois durant l’entretien mais elle est rarement « flagrante », l’échange peut donc souvent continuer même si le doute est désormais là. Pour ce qui est du critère n°2 ce fut effectivement régulièrement le cas il y a quelques années mais c’est beaucoup plus rare aujourd’hui. Enfin le comportement n°4 est lui aussi très peu rencontré. En synthèse, dire qu’il faut éviter ces 5 comportements à tout prix est une évidence mais il faut reconnaître que sur nos métiers (l’ingénierie et l’immobilier) ils ne concernent qu’une très petite minorité des profils rencontrés.

 Les 5 questions les plus posées en entretien par les recruteurs :

  • 1) Parlez-moi de vous : 55%
  • 2) Pourquoi voulez-vous ce travail ? : 50%
  • 3) Pourquoi avez-vous quitté votre dernier emploi ? : 50%
  • 4) Quelle est votre plus grande force et votre plus grande faiblesse ? : 49%
  • 5) Décrivez une situation de travail difficile et comment vous l’avez surmonté : 48%

Chez Peoplexpert nous pensions que la question n°4 avait complètement disparu des entretiens de recrutement tant elle est archiconnue et préparée méthodiquement par de nombreux chercheurs d’emploi. Tout le monde ne sait donc pas encore que nous sommes tous très perfectionnistes, et que c’est justement cette perfection qui nous rend parfois trop exigeants ? Voir aujourd’hui encore cette question en 4ème place est assez effrayant. Dans une moindre mesure il en va un peu de même avec la question n°3. L’effet de surprise peut survenir la première fois pour celui ou celle qu’une telle question peut embarrasser, mais dès la seconde fois le discours risque d’être bien rôdé. En règle générale il s’agit toujours soit d’un départ souhaité, soit d’une décision prise d’un « commun accord » avec l’employeur. Les licenciements pour incompétences notoires ou comportements illégaux semblent ne jamais se produire. Pour le reste les autres questions sont intéressantes et il n’est pas simple d’y répondre tant elles sont « ouvertes » et tant l’argumentaire à déployer pour y parvenir peut être varié. Savoir à l’avance qu’elles peuvent être posées est un plus appréciable. Cela permet d’y réfléchir calmement et sans stress, et ainsi de limiter les risques de se retrouver complètement sec le jour de l’entretien.

Comment obtenir le job de vos rêves sans avoir d’expérience dans le domaine recherché

Avec la conjoncture actuelle, rechercher un emploi peut être un vrai calvaire. Les personnes qui souhaitent changer de carrière sont encore plus frustrées car paralysées par l’idée selon laquelle elles ne possèdent pas suffisamment d’expérience.

Cela vous semble peut être familier? Eh bien vous n’êtes pas seul.

Comparé à un bon nombre de pays, nous avons tendance en France à labéliser les personnes dans des cases spécifiques ou selon des catégories professionnelles. Pour chaque métier nous définissons un champ de compétences propre à l’individu. En tant que recruteur j’avoue que je suis parfois figé dans ces réflexions. A titre d’exemple le jardinier sera toujours bon à tondre des pelouses, arroser des plantes ou couper des arbres. Le plombier ne pourra rien faire d’autre à part changer des tuyaux ou faire des installations sanitaires. Vous êtes comptable alors vous enregistrerez des chiffres toute votre vie.

Malgré la récession économique et un chômage galopant, plus de 35% des employeurs déclarent  pourtant rencontrer des difficultés à pourvoir des emplois vacants en raison du manque de talents disponibles. Les entreprises rechignent toujours à embaucher des jeunes ou des personnes qui manqueraient, selon elles, des compétences techniques et de l’expérience nécessaire à la bonne tenue des postes à pourvoir. En milieu industriel par exemple nous rencontrons souvent des clients qui nous expriment leurs difficultés à embaucher des techniciens ou des opérateurs machines.

Et si pour certains métiers c’était à l’employeur de s’adapter aux candidats ? Une bonne motivation, des qualités humaines et un ajustement culturel ne pourraient-ils pas suffire parfois pour exceller dans un travail ? Face à la pénurie de candidats dans certains domaines d’activité, les entreprises ne pourraient-elles pas être plus flexibles dans leur choix ? Le chemin est encore loin mais les mentalités changent petit à petit.

En attendant, que faire en tant que demandeur d’emploi pour décrocher le job de ses rêves lorsque l’on n’a pas encore l’expérience demandée ?

J’ai vécu cette situation. Après l’obtention de mon bac, je n’avais qu’une envie étant plus jeune : vivre le rêve américain.  J’étais passionné par la technique et les ordinateurs mais je n’avais aucune expérience dans ce domaine. Après plusieurs candidatures, j’ai finalement réussi à décrocher un entretien chez Hewlett Packard. J’étais embauché en qualité de technicien de ligne et quelques mois plus tard, ayant fait mes preuves, j’étais promu contrôleur qualité sur une unité de production. Obtenir cet emploi aurait pu paraitre ardu, mais en réalité ce ne fut pas si dur. Il suffisait de s’en donner les moyens.

Voici deux idées qui pourront vous aider dans vos recherches :

Étape 1 : hiérarchiser les compétences recherchées

Les entreprises recherchent toujours le mouton à 5 pattes. Pour commencer, il faut d’abord savoir identifier les compétences réellement indispensables à l’employeur. Pour ce faire, vous devez passer à la loupe le descriptif du poste et vous projeter dans celui-ci. Ce que beaucoup de gens ne réalisent pas, c’est que les annonces publiées décrivent souvent le profil parfait. Elles énoncent la totalité des compétences attendues dans le meilleur des mondes par l’entreprise, même si bon nombre d’entre-elles ne sont pas nécessaires.

Vous devez pouvoir identifier les compétences clés énumérées et ignorer celles qui peuvent paraitre effrayantes, comme par exemple « le nombre d’années d’expérience requises», tant que le décalage n’est pas trop exagéré.

Mettez vous en relation s’il le faut avec quelqu’un qui fait le même métier que celui que vous ciblez et posez lui ces deux questions :

–    Pouvez-vous hiérarchiser les compétences attendues sur cette annonce et me dire lesquelles sont les plus importantes?

–  Qu’est-ce que vous feriez  à ma place si vous étiez sans expérience et que vous souhaitiez obtenir cet emploi?

J’ai eu la chance en ce qui me concerne de connaitre quelqu’un qui travaillait dans le milieu que je ciblais, mais aujourd’hui vous pouvez facilement identifier ce type d’interlocuteurs avec les réseaux sociaux (Linkedin,Viadeo…). Ces réponses vous serviront de tremplin pour la deuxième étape.

Étape 2 : se construire de bonnes bases

Une fois que vous avez identifié les compétences attendues pour réussir dans votre futur métier, il faut vous construire des bases techniques solides. C’est la partie du processus qui va demander le plus d’efforts et beaucoup de travail. Tout dépendra bien évidement du changement que vous voulez effectuer et de la quantité de compétences requises. Cela peut prendre des semaines ou des mois, ce qui peut paraitre long mais qui est finalement relativement peu significatif dans votre grand schéma de vie.

Les deux outils les plus efficaces pour un apprentissage à ce stade sont les livres et la pratique. Les livres sont idéaux pour obtenir les informations et une compréhension conceptuelle des sujets ciblés, tandis que la pratique vous aidera à apprendre les techniques que vous allez utiliser au quotidien.

Posez des questions à votre entourage et exercez-vous de votre côté. Plus vous vous intéresserez à votre sujet plus vous en saurez davantage. Vous pouvez bénéficier gratuitement de cours ou de formations par le biais de certains organismes. Le web propose également énormément de ressources en ligne. Vous avez enfin la possibilité de vous faire accompagner ou de payer des formations agrées.

Quand j’ai commencé mon aventure, je savais que je devrais apprendre les rudiments du métier. Je me suis donc amusé à désosser pièce par pièce les composants d’un ordinateur et à m’intéresser aux logiciels d’exploitation. Je me suis concentré sur le perfectionnement de compétences spécifiques que je savais primordiale pour la suite. Avec l’expérience j’ai su développer d’autres compétences et évoluer progressivement dans mes fonctions.

Chaque expérience est certes unique mais si vous avez envie de vous lancer dans une nouvelle aventure professionnelle dites vous que c’est possible et que vous pourrez disposer de nombreux moyens pour arriver à vos fins. Bien sûr il ne faut jamais perdre de vue que vous pourrez être amené à faire des concessions, par exemple en termes de salaire, de niveau de responsabilités ou de localisation géographique, mais sur le long terme, si ce job est réellement celui que vous désirez, le jeu en vaut la chandelle.

Une étude de l’Afpa apporte un éclairage intéressant et motivant : 56% des actifs ont déjà changé d’orientation professionnelle. Et parmi ceux qui n’ont pas tenté l’expérience, 35% se disent prêt à changer de métier dans l’année qui vient. Soulignons que 64% de ces reconvertis attestent d’un meilleur épanouissement professionnel !

Je finirai cet article en vous laissant méditer sur cette citation d’Henry Ford « Il y a des gens qui disent qu’ils peuvent ; d’autres qu’ils ne peuvent pas. En général, ils ont tous raison ».

La loi des 5 critères qualitatifs

Une méthode éprouvée pour développer une entreprise ou un projet dans le domaine du Conseil consiste à identifier les « Best Practice » qu’attend le marché, former ses collaborateurs à ces pratiques et communiquer. En effet, pour laisser une trace il faut se différencier et faire savoir qu’on est différent. Mais point trop n’en faut ! Pour rester dans les esprits il vaut mieux développer un nombre réduit de concepts qu’embrasser un champ trop large.

Le développement en France des sociétés d’audit internationales, dans les années 1970 et suivantes, est exemplaire à cet égard. Bien qu’elles aient de nombreux atouts, le message principal était réduit à l’essentiel :   « Nous ne délivrons de certificat d’audit que si nous assistons à l’inventaire annuel et procédons à une circularisation des tiers » (interrogation des partenaires de l’entreprise sur leurs liens d’affaires, les soldes de ces affaires et les litiges éventuels). Assistance à l’inventaire physique et « circularisation » des tiers étaient alors des techniques totalement ignorées en France, ce qui pouvait permettre des dissimulations fiscales ou, à l’inverse, un embellissement des comptes. Les banques ont vite vu l’intérêt de ces pratiques, et ces dernières se sont répandues progressivement.

Lorsque j’entrepris de relancer la société d’expertise immobilière du groupe DTZ appelée alors Eurexi, le marché de l’expertise était aussi peu organisé que le marché de l’audit au début des années 70. J’ai donc cherché à identifier les attentes de ce marché, mis en place un certains nombre de process, formé mes collaborateurs, et basé mon argumentaire et mes présentations sur cette base. Dans cet argumentaire, je me suis limité à 5 critères qualitatifs, en partant du principe qu’en deçà on trouverait des compétiteurs avec les mêmes avantages concurrentiels, et qu’au-delà la force du message se diluerait :

  • Pas d’évaluation sans visite ;
  • Présentation systématique des « comparable » ;
  • Accès aux calculs menant à la valeur (« valuation trail ») ;
  • Strict respect des délais ;
  • Le 5ème critère était la livraison d’expertises selon la méthode du DCF, alors très peu usitée.

Plus tard, j’ajoutai la « Peer review », permettant de fournir des valeurs plus précises (par la confrontation des observations des directeurs) et de limiter les risques de pression de la part de certains clients.

La plupart de ces critères sont devenus aujourd’hui moins différenciant car adoptés par presque toutes les grandes sociétés d’expertise, mais l’étaient à une époque où très peu d’opérateurs les respectaient systématiquement. Par exemple, certains estimaient que les comparables faisaient partie de leur fonds de commerce et qu’il convenait de les garder jalousement secrets. D’autres – notamment les anglo-saxons – rechignaient à livrer le détail de leurs calculs (notamment lorsqu’ils utilisaient des logiciels dont ils ne comprenaient pas toujours toutes les subtilités).

Peoplexpert s’inscrit dans cette logique, et a identifié 5 critères différenciant à partir de nos expériences de professionnel du recrutement et de l’immobilier, mais également à partir de nos propres attentes quand nous étions client de sociétés de recrutement :

  • La pertinence des candidatures identifiées ;
  • Une veille technologique permanente pour assurer le meilleur sourcing ;
  • La rapidité d’intervention ;
  • L’information en continu sur l’avancement des recherches ;
  • La capacité à accompagner nos clients sur les aspects opérationnels et financiers de certains recrutements.

Vous ne croirez jamais combien de personnes mentent sur leur CV

Cacher la vérité peut vous porter préjudice.

En rédigeant votre CV,  vous avez été peut-être tenté de mettre un titre fantaisiste qui ne reflète pas du tout votre personnalité, ou dire par exemple que vous êtes compétent sur un programme informatique que vous savez à peine prononcer. Ce qui est surprenant aujourd’hui c’est le nombre de demandeurs d’emploi qui sont tentés à mentir sur leur CV afin d’amplifier leur chance d’obtenir un entretien.

Une enquête de CarrerBuilder sur un échantillon de 2500 responsables du recrutement, a permis de constater que 56% d’entre eux ont déjà fait face à des candidats qui mentent sur leur CV. Le mensonge le plus courant reste l’embellissement des compétences ou des capacités. 62% des personnes interrogées ont déjà été confrontées à cette situation et  54% disent qu’ils ont l’expérience du candidat qui extrapole sur son périmètre de poste ou sur ses responsabilités. Un quart de la population dans cette enquête a déjà eu des candidats qui  prétendent être employés par des entreprises pour lesquelles ils n’ont jamais vraiment travaillé.

Les candidats souhaitent tellement plaire en mettant n’importe quoi sur leur CV qu’ils ne réalisent pas que le travail du responsable recrutement est justement de vérifier la véracité de l’ensemble de ces informations. Mentir ne fait qu’aggraver votre situation et décrédibiliser votre dossier.

Face à une concurrence de plus en plus féroce sur le marché de l’emploi, les candidats pour se démarquer mentent dans l’espoir que leur dossier retienne l’attention du responsable du recrutement quitte à s’expliquer plus tard. Ceci pourrait être la raison pour laquelle un tiers des personnes ayant répondu à notre enquête ont déjà eu ces cas et plus d’un quart d’entre eux ont rencontré des candidats qui prétendent avoir des références universitaires qu’ils n’ont jamais eu en réalité et 15 % se sont même heurtés aux demandeurs d’emploi qui déclarent avoir reçu des récompenses ou distinctions inexistantes.

Il est compréhensible que les demandeurs d’emploi puissent ressentir une pression pour faire leur CV au risque d’être pris dans un mensonge, tant le temps qui leur sera accordé par les recruteurs sera court : sept sur dix disent qu’ils passent moins de cinq minutes pour parcourir un CV et 48% moins de deux minutes.

Le mensonge n’est cependant pas la bonne façon de s’y prendre pour obtenir l’attention d’un recruteur. L’enquête a permis de découvrir une autre chose intéressante : 43% des répondants disent qu’ils envisageraient  de sélectionner un candidat même s’il ou elle avait seulement trois des cinq compétences attendues.

Les entreprises sont prêtes à former des personnes qui ont une bonne adéquation même s’il manque des compétences spécifiques. Les employeurs mettent davantage l’accent sur les qualités humaines et l’ajustement culturel. Ces éléments jouent probablement un facteur important dans les prises de décision et permettent de faire des exceptions pour certains candidats.

Aucun intérêt à mentir sur votre CV. Soyez vous-même !

Tiré de l’article original de Marta C White You Won’t Believe How Many People Lie on Their Resume.

3 choses que vous devez communiquer pendant un entretien

Un grand nombre de personnes sont à la recherche d’un emploi. Qu’ils aient un emploi ou non, des millions de personnes font certainement la même chose que vous : aller sur internet, poster leur CV sur les sites d’emploi et postuler à des offres. S’ils sont chanceux, leur curriculum vitae pourra susciter l’intérêt d’un lecteur et être sélectionné pour un face-à-face ou un entretien téléphonique.

Est-ce que tu fais les choses comme tout le monde ?

Il y a quelques années, notre correspondant a soumis son CV à une grande entreprise qui avait posté une annonce sur un jobboard. Au sommet de sa lettre de motivation et de son CV, il a mis une citation qu’un psychologue avait dite sur lui quelques années plus tôt.

Sa citation était:

« C’est une personne qui réussit à voir le bon côté des choses. Quelque soit la situation, il est capable de sous-estimer le niveau de difficulté « .

Lorsqu’il a reçu l’appel du directeur régional, il lui a affirmé qu’il avait reçu des centaines de CV et le sien était le seul à capter son attention. Finalement il lui a offert le poste.

Ne soyez pas comme tout le monde !

Vous devez vous démarquer en faisant votre lettre de motivation ou votre CV. Il existe de nombreuses façons de le faire, mais il y a trois choses que vous pouvez communiquer pour vous différencier de vos concurrents :

  • Implication
  • Stabilité
  • Productivité
  1. Vous êtes impliqué

Que vous postuliez pour un poste de technico-commercial ou de service à la clientèle dans un centre d’appel, vous feriez mieux d’être en mesure de démontrer votre intérêt pour le poste à pourvoir . Vous ne devez pas donner aux gens le sentiment que vous êtes là seulement parce que vous avez juste besoin d’un emploi, mais leur faire croire que c’est parce que vous êtes vraiment intéressé par leur structure et souhaitez avoir la possibilité de travailler avec eux. Montrez-leur que vous êtes impliqué en faisant des recherches sur l’entreprise et en apprenant plus sur le poste vacant avant votre entretien. Si vous vous comportez comme monsieur tout le monde, alors vous aurez de fortes chances de ne pas être considéré.

  1. Vous êtes stable

Cela signifie que vous êtes mentalement, émotionnellement et physiquement stable. Il y a beaucoup de gens qui font une demande pour chaque emploi qu’ils pensent pouvoir tenir simplement parce qu’ils ont besoin d’un emploi. Leur désespoir et insécurité se manifestent à travers leur entretien. Il y en a d’autres qui détestent leur emploi actuel et au cours de leurs entretiens ils ressentent le besoin de partager ce sentiment. Les deux scénarios tout aussi dramatiques ne communiquent pas une stabilité. Stabilité égale fiabilité aux yeux de l’employeur: si on ne ressent pas que vous êtes fiable, vous n’aurez jamais le poste.

  1. Vous êtes productif

La productivité est un mot-clé dans le monde des affaires. La productivité contribue à une survie et une croissance dans une entreprise. Votre capacité à communiquer comment vous allez être productif  pour l’entreprise sera instantanément une façon de vous démarquer. Pour ce faire, vous devez d’abord comprendre comment l’entreprise gagne de l’argent.
Ensuite, vous devez comprendre quels sont les enjeux du poste et quels sont les impacts pour l’entreprise. Si vous candidatez pour un poste de vente, ils seront en lien avec le montant des revenus que vous serez en mesure de générer. Si vous postulez  pour une position de service à la clientèle, ce sera sur le service et votre façon de fidéliser les clients afin qu’ils continuent à dépenser de l’argent. Directement ou indirectement, tous les postes dans une entreprise sont importants et ont des impacts sur la productivité.

Que vous soyez au chômage ou tout simplement à la recherche d’une opportunité professionnelle, votre capacité à montrer que vous êtes impliqué, stable et productif peut faire une grande différence dans un processus de recrutement.

TIRÉ DE L’ARTICLE ORIGINAL DE JASON KIESAU SUR LIFEHACK /3 THINGS YOU MUST COMMUNICATE DURING AN INTERVIEW.

Participez à notre enquête sur l’utilisation personnelle des réseaux sociaux et messageries au travail

Sujet d’actualité si l’on en croit nos divers contacts. Certains sont excédés, d’autres trouvent cela normal. Nous aimerions connaitre la véritable tendance actuelle, et notamment savoir s’il existe une fracture entre les jeunes salariés et les expérimentés. N’hésitez pas à donner votre avis anonyme en seulement 10 secondes et 2 questions :

cliquez ici pour participer

Un champion du monde de la prise de parole en public livre ses fondamentaux

La prise de parole en public n’est pas une chose aisée. Elle doit pourtant être maîtrisée par tout bon manager car les sollicitations sont nombreuses. Il est même arrivé que certains de nos clients testent nos candidats durant le process de recrutement sur cet item.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, il existe un championnat du monde de la discipline. En 2014 c’est Dananjaya Hettiarachchi qui l’a remporté. Il livre dans deux vidéos quelques astuces pour optimiser son langage corporel et préparer un discours percutant.

  • Les 4 clés essentielles d’un bon langage corporel :

Ne cachez pas votre corps (keep your body open)

« L’une des choses les plus importantes à réaliser est que lorsque vous êtes nerveux, vous essayez de cacher vos organes vitaux. C’est pourquoi vous verrez de nombreux speakers croiser les bras devant eux, ou y mettre les mains, et c’est un signe de nervosité. Les bons orateurs laissent leurs corps libre. Il n’y a pas de barrière entre eux et vous. »

Ayez les paumes des mains ouvertes (have your palms open)

« Faites l’exercice. Regardez les paumes de vos mains, puis tournez-les de l’autre côté, et revenez à nouveau côté paumes. Quel côté relaxe vos yeux ? Si vous êtes vraiment concentrés, quand vous regardez l’intérieur de vos mains vos yeux se détendent. De nombreux grands speakers tournent les paumes de leurs mains vers le public, montrant une réelle ouverture et permettant à celui-ci de mieux se connecter avec eux. A l’opposé de celui qui montre le dos de ses mains. »

Sentez-vous à l’aise sur scène (get comfortable with the stage)

« Se sentir à l’aise sur la scène ou vous intervenez libère votre mobilité et permet un meilleur langage corporel. Si vous n’êtes pas à l’aise avec la scène, si vous vous y sentez étranger, votre langage corporel va se réduire et vous allez commencer à couvrir votre corps. »

Que faire si vous devez intervenir sur un podium ? (what if you have a podium ?)

« Quoique vous fassiez ne le touchez pas ! A l’instant même ou vous le ferez vous allez commencer à vous pencher dessus, à le secouer, et à faire une multitude de choses avec ce podium. Ce qu’il faut faire à la place c’est garder une distance confortable entre lui et vous. Vous pouvez y  laisser vos notes et utiliser vos mains pour votre gestuelle comme vous le voulez, du moment que vous ne les posez pas dessus. »

  • Les 3 clés d’un bon discours :

Avoir un message extrêmement concis (have a concise message)

« Si vous voulez monter d’un niveau dans la qualité de vos discours l’une des choses les plus importantes que vous devez appliquer est d’avoir un message très concis, dont le public puisse se souvenir et faire référence plus tard. Si vous ne pouvez pas écrire votre message en moins de 10 mots il n’y a pas de discours. »

Toujours chercher à capter l’attention (have an attention-grabbing opening)

« Aujourd’hui quand vous êtes face à un public celui-ci se montre rarement longtemps attentif.  Vous devez donc toujours chercher à capter son attention. C’est de la responsabilité du speaker d’y parvenir. Vous pouvez pour cela raconter une histoire intéressante, user d’anecdotes,  poser des questions rhétoriques (cf. figure de style qui consiste à poser une question n’attendant pas de réponse, cette dernière étant connue par celui qui la pose), ou aborder un problème pertinent pour le public sous une forme attractive, de façon à ce que l’audience ait une raison d’écouter. Les grands speakers posent également leur sujet central dans les 45 premières secondes. Si vous pouvez aborder rapidement votre thème principal d’une façon vraiment créative alors vous aurez l’attention de votre public. »

Finissez votre discours par un temps fort (end the speech in a « high »)

« Beaucoup de speakers finissent leurs discours faiblement mais les vrais bons orateurs terminent très fort. Dès que vous avez atteint un sommet marquez un arrêt brutal. Les gens s’en rappelleront car vous les laisserez avec la volonté d’en avoir plus. C’est un des meilleurs trucs. »

Lire les articles originaux :

« 4 essential body language tips from a world champion public speaker »

«  A world champion public speaker gave us his top 3 presentation tips »

9 signes que vous devez fuir cette offre d’emploi

Credit : getty images

Certaines entreprises sont prêtes à tout pour vous amener à travailler chez eux. Voici comment repérer une mauvaise situation avant qu’il ne soit trop tard.

Face à la pénurie des talents les équipes de direction exercent une pression sur les services de recrutement pour obtenir les meilleurs profils du marché. Une de leur stratégie est la construction de programmes de marketing élaborés destinés à capter l’attention des talents. Cependant, comme de plus en plus d’entreprises utilisent  les  mêmes techniques, la concurrence devient plus en plus rude. Les recruteurs doivent alors venir avec encore plus de moyens pour séduire les candidats quitte à raconter des petits mensonges juste vous faire dire «oui».

En tant que demandeur d’emploi, vous devez reconnaître un mauvais employeur avant d’accepter un poste. Car une fois sur place, il est très difficile de faire marche arrière.

Voici neuf signes qui devront vous alerter à l’avenir :

Ils n’arrêtent pas de vous répéter que c’est un plaisir de travailler chez eux.

Si tout le monde ne cesse de dire: « Nous travaillons très dur, mais nous avons tellement de plaisir à le faire » vous devez vous demander : « Comment est-ce possible? Quelle est leur définition de plaisir ? » Le travail est un devoir d’accomplissement et nous ne pouvons être satisfaits que lorsque notre travail à un impact. Le plaisir est un sentiment agréable mais ça ne fait pas le travail. Soyez prudent de la « hype » – il est généralement là pour masquer la réalité.

Ils n’ont aucun problème avec vos exigences salariale.

Si l’entreprise n’a pas de problème avec vos prétentions salariales c’est parce qu’elle essaie tout simplement de résoudre un problème interne par l’embauche. En l’occurrence, elle  vous prendra en otage avec un salaire. Pensez-y : si vous êtes payé plus que vous ne deviez l’être alors  il est peu probable que vous alliez ailleurs. La société sait que ce sera difficile pour vous de la quitter. L’argent est la carotte. Soyez prudent avant de prendre la prime de risque !

Ils ne vous permettent pas de parler à des collègues.

Vous devriez demander à parler à autant de collègues que vous pouvez avant d’accepter une offre. Pourquoi? Il est important de se connecter avec vos pairs, cela permet de créer très vite des liens. S’ils ne veulent pas que vous parliez à des collègues c’est parce qu’ils cachent des choses. Ils ont probablement peur que les collègues vous disent de vous enfuir !

Ils ne peuvent pas expliquer les mauvaises critiques.

Il existe aujourd’hui des sites internet ou l’on peut se renseigner sur les entreprises. Les demandeurs d’emploi visitent de plus en plus ces sites pour voir les commentaires anonymes sur les sociétés. Face aux critiques négatives en leur donnant une chance d’expliquer, vous pouvez voir si A) ils sont conscients qu’ils ont de mauvaises notes, B) si elles ont un plan pour s’améliorer. S’ils jouent la carte muette ou commencent le jeu du blâme en jetant les ex-employés sous le bus, là vous saurez qu’ils ont des problèmes.

Vous remarquez qu’il y a un fort taux de turnover chez les employés ces dernières années.

Le « turnover » est le signe d’un mauvais employeur. Si l’entreprise a cinquante employés mais que vous en avez trouvé vingt anciens qui l’ont quitté ces dernières années, cela fait presque un taux de rotation de 50%. Le roulement élevé est le signe d’une entreprise avec des problèmes internes.

Ils n’ont pas de réponse claire sur la raison pour laquelle le poste est ouvert.

La réponse idéale à la raison pour laquelle le poste est ouvert est « la personne qui occupait ce poste a été promu », ou « l’entreprise est en croissance ». Mais s’il n’est pas possible de savoir ce qui est arrivé à la dernière personne vous devriez vous sentir concerné.

Ils ne vous laissent pas parler à votre futur responsable, ou ils essaient de vous préparer psychologiquement à son style « excentrique ».

Méfiez vous s’il semble toujours être indisponible pour une entrevue. Ne prenez jamais un emploi sans le rencontrer. Vous devez vous sentir capable de travailler avec cette personne. C’est la clé d’une collaboration fructueuse !

Aucun contact visuel le jour de l’entretien.

En vous promenant dans les couloirs si personne ne sourit ou n’est à la recherche d’un contact visuel vous devez vous demander : « pourquoi sont-ils si sérieux ? ». Et, plus important encore : « De quoi ont-ils peurs ? ».

Les gens continuent à vous dire qu’il faut être « spécial » pour réussir dans leur environnement de travail.

Ceci est le code pour « il est difficile de travailler ici, autant avoir les reins solides pour gérer le stress ». Pourquoi ? Lorsque vous embauchez un groupe de personnes qui pensent qu’ils sont tous « spécial », vous obtenez un tas de gens égocentriques qui sont préoccupés par leur carrière d’abord et feront tout pour vous assurer qu’ils sont considérés comme plus spécial que les autres.
Pour être honnête je pourrais vous donner beaucoup plus de signes. Mais je vais laisser cette tâche à mes collègues lecteurs et les inviter à poster des signes supplémentaires dans la section des commentaires ci-dessous.

Le meilleur conseil que je peux donner aux demandeurs d’emploi est de se rappeler qu’il ne représente qu’un service  dans le processus d’un employeur. Si vous voulez une situation gagnant-gagnant, vous devez examiner l’employeur sur tous les plans et vous assurez de là ou vous mettez vos pieds. Ne vous laissez pas berner ! Faites vos devoirs, soyez informé, et cherchez un tiers pour vous aider à valider l’offre d’emploi si vous le pouvez. Il n’y a pas d’employeurs parfaits – et les ressources humaines ont beaucoup d’informations qu’ils ne veulent pas de vous révéler. Mais il y a certainement des employeurs qui sont mieux que d’autres. Si vous voulez travailler avec les meilleurs, vous devez faire de votre mieux pour les chercher.

Tiré de l’article original de J.T. O’Donnel l-9 Signs You Should Run Away From That Job Offer-Inc.

Faites un bon test de personnalité gratuit

Chez Peoplexpert nous sommes curieux et nous aimons nous tenir informés de tout ce qui pourrait concerner à la fois les recruteurs mais aussi les chercheurs d’emplois. Dans ce dernier cadre nous avons dernièrement découvert le sympathique blog de Nicolas Galita : Dessine toi un emploi. On y trouve une multitude de conseils pour l’aide à la recherche d’emploi et notamment un Programme sur 30 jours qui propose un outil de recherche chaque matin par mail. Evidemment nous nous y sommes abonnés et nous testons chaque matin la proposition faite.

Hier Nicolas nous a parlé du test de personnalité gratuit Monkey Tie. Immédiatement deux points ont freiné l’enthousiasme potentiel qui aurait pu nous gagner. Tout d’abord le mot « gratuit » accolé à « test de personnalité » n’est jamais quelque chose de rassurant. On s’attend forcément à quelque chose de très cheap. Ensuite ce test de personnalité est fourni par un site d’emploi privé,  il y a donc toujours la crainte de se voir harcelé pour acheter quelque chose d’une façon ou d’une autre. Cependant comme nous sommes un peu têtus nous avons tout de même voulu essayer et avons donc respecté la procédure proposée par Nicolas : création d’un compte (il faut un email), quasiment aucune information personnelle donnée (il suffit de passer les étapes correspondantes), et hop, accès rapide au test en question.

Ce test s’appelle le Big5, un questionnaire à priori très utilisé selon Monkey Tie. Le renseigner est assez rébarbatif. En gros il faut faire systématiquement un choix entre 2 adjectifs, et ce sur 160 propositions… Difficile de tenir jusqu’au bout (10 à 15 minutes) tant cela semble répétitif et pénible, mais il faut rester concentré car une fois terminé le résultat apparaît et là c’est intéressant.  Nous obtenons un vrai mapping détaillé de notre personnalité sur 3 pages, avec nos 5 traits dominants qui sont eux-mêmes disséqués en 4 sous-parties. A chaque trait dominant est associé une partie risque, qui permet à chacun d’en mesurer les possibles impacts négatifs. Après recoupements il s’avère que chaque synthèse, sans être évidemment parfaite, se rapproche de façon assez satisfaisante de l’image que nous avons les uns des autres. Elles sont de plus très différentes, ce qui est plutôt rassurant et laisse supposer qu’il y a une vraie logique de traitement derrière l’interface proposée.

Bref, même si tout ceci reste tout de même relativement léger, c’est un bon moyen de se faire une première image lisible de sa personnalité de façon totalement gratuite.

Le bureau du futur permettra à chacun d’être dans sa bulle et de choisir sa température

Le HuffPost  |  Par Aurélien Deligne
Publication: 09/06/2016 11h40 CEST

TECHNOLOGIE – Vous avez trop chaud ou trop froid au bureau? Avec cette nouvelle technologie, ces petits ennuis du quotidien pourraient bien disparaître. Une équipe de chercheurs a développé un système qui adapte la température autour de chaque personne présente dans une pièce, formant comme une bulle autour d’elle.

« L’idée est simple », explique à Mashable Carlo Ratti à l’origine du projet et directeur du Senseable Lab au Massachusetts Institute of Technology. « Aujourd’hui, nous dépensons beaucoup d’énergie pour climatiser des espaces vides », regrette-t-il. Ce nouveau dispositif permettra donc de limiter le gaspillage en s’adaptant à la présence des individus.

Indiquer ses préférences dans une application

Les occupants auront même la possibilité d’indiquer leurs préférences sur une application, pour que la technologie s’ajuste aux désirs personnels. Fini donc les débats incessants dans un bureau entre ceux qui ont trop chaud et ceux qui sont trop froid.

Des capteurs seront placés dans la pièce pour connaître son taux d’occupation, sa température, ou encore sa concentration de CO2. À partir de ces informations, le système va s’adapter et créer les conditions optimales pour chacune des personnes présentes.

Comme l’indique un communiqué de Carlo Ratti Associati, l’entreprise en charge du projet, les premiers locaux à pouvoir en bénéficier seront ceux de la fondation Agnelli à Turin en Italie. L’inauguration de ces nouveaux bureaux est prévue pour le printemps 2017.