Blog

Le 8ème baromètre Peoplexpert des offres d’emploi

Août est le 4ème mois de hausse consécutif (+4,8%). La tendance se confirme, surtout chez les deux grands acteurs de référence que sont Pole Emploi (+7,64%) et l’Apec (+9,89%). Avec 1 238 428 offres publiées nous ne sommes toujours pas revenus au niveau de début mars 2020 (1 400 000) mais l’écart se resserre. La moyenne des 10 derniers mois (1 207 318) est d’ailleurs dépassée (+2,58%, évolution représentée par la flèche blanche).

organigrammedesoffresdonneesbrutes

Pour rappel notre baromètre n’a pas pour vocation d’être un outil extrêmement précis quant au nombre réel d’offres d’emploi disponibles. Son objectif est simplement de dégager une tendance très macroscopique du marché de l’emploi.

Le 7ème baromètre Peoplexpert des offres d’emploi

Plus de 17% de croissance du nombre d’offres d’emploi sur les principaux job boards français ce mois-ci ! La hausse entamée le mois précédent se confirme nettement et c’est une excellente nouvelle. Elle est visible sur tous les sites, l’Apec se permettant même un bond spectaculaire de près de 30% (+15% pour Pole Emploi).

Avec 1181758 offres début juillet nous sommes encore loin du pic pré-confinement de début mars (1394448) mais la remontée est significative et ce chiffre est désormais (légèrement) supérieur à la moyenne du nombre d’offres sur les 6 derniers mois (représentée par la flèche blanche).

7eme barometre_diagramme7eme barometre_tableau

 

Le 6ème baromètre Peoplexpert des offres d’emploi

Bonne nouvelle, notre baromètre remonte au dessus du million d’offres. Nous sommes certes encore loin des chiffres de début février (presque 1 million 400) mais cette petite hausse fait tout de même plaisir.

Malheureusement celle-ci ne s’applique pas à toute la population. Si les sites généralistes Pole Emploi (+15%) et Indeed (+5%) en bénéficient, ceux spécialisés sur la population cadre, Apec et Cadremploi, continuent à marquer le pas (baisse de l’ordre de 5%). Sur cette population la chute depuis 4 mois est d’ailleurs assez spectaculaire : 112 000 offres publiées début février (Apec + Cadremploi) pour seulement 58 000 début juin, soit quasiment 50% de baisse. C’est énorme. Espérons que les dernières informations sanitaires, plutôt encourageantes,  vont favoriser une remontée rapide de cet indice.

Barometre_nboffresBarometre_Tableau chiffres

Le 5ème baromètre Peoplexpert des offres d’emploi

Avec la situation économique sans précédent que nous traversons il était prévisible que le nombre d’offres d’emploi proposées par les principaux sites chute. C’est confirmé puisque nous passons pour la première fois depuis que nous relevons ces données (soit octobre 2019) sous la barre du million, avec 940 319 offres proposées sur le cumul des cinq plus gros sites d’emploi.

Les quatre sites Pôle Emploi, Indeed, Apec et Cadremploi suivent une évolution cohérente avec la situation. Nous observons ainsi une baisse de près de 21% entre début avril et début mai, et même de 37% entre début mars et début mai ! Regionjob continue lui de nous surprendre avec un inexplicable accroissement de +17,99% entre le 1er avril et le 1er mai. Il semble que le système de comptage de ce site ne soit pas adapté à notre baromètre. Nous prendrons une décision à ce sujet le mois prochain.

5barometreA5barometreB

 

 

Le 4ème baromètre Peoplexpert des offres d’emploi

Ce n’est une surprise pour personne, face à la situation actuelle le nombre d’offres d’emploi proposées par les principaux sites a connu une importante baisse par rapport à début mars, de près de 20%.

A une exception près, les sites spécialisés montrent une cohérence entre eux. Le mastodonte Pôle Emploi enregistre ainsi une baisse de -19,77% des offres qu’il propose. Son acolyte en terme de quantité d’offres, Indeed, connaît la même chute avec -20,27%. Seul le comportement de Regionsjob est étonnant puisqu’il propose de son côté +8,07% d’offres, passant de 99 737 à 107789, sans que nous ne puissions pour autant expliquer ce paradoxe (peut-être un bug ?).

Au vu du confinement, de l’arrêt et/ou du ralentissement des activités professionnelles et des mises en chômage partiel, la baisse du nombre d’offres d’emploi semblait inévitable. Elle est confirmée. Le recrutement étant un indicateur fort, c’est bien toute l’économie française qui semble directement touchée. A l’heure où nous sommes tous confinés chez nous il est difficile d’imaginer une modification à court terme de cette tendance forte. Il faudra sûrement être très patient pour voir la dynamique s’inverser.

nboffres2nboffres1

Le coronavirus aura des «conséquences importantes» pour l’industrie du recrutement.

De nombreux employeurs suspendent leurs plans d’embauche. Ceux qui recrutent pour le secteur du tourisme  seront peut-être les plus durement touchés à court terme. TUI, Virgin Atlantic et EasyJet ont tous annoncé des gels de recrutement en raison de fortes réductions des réservations et de nombreux acteurs mettent leurs employés en congés partiel dans le but d’atténuer un ralentissement financier causé par COVID-19.

Selon les données de certains experts (WaveTrackR ) on remarque une baisse de 19% des candidatures en janvier par rapport à janvier 2019 et une réduction massive de 47% des candidatures en février par rapport à février 2019 (cf.prochain baromètre de Peoplexpert). Cela semble certainement indiquer que les demandeurs d’emploi sont de plus en plus réticents à s’engager dans le processus, peut-être en raison d’une combinaison du désir de rester dans la sécurité de leur emploi actuel en période d’incertitude et des préoccupations concernant la nature face à face du processus de recrutement.

L’industrie française connait aujourd’hui une crise inédite. Airbus, Saint-Gobain, Total, Vinci… plusieurs géants français ont prévenu qu’ils ne seraient pas en mesure de respecter leurs objectifs pour 2020 ou devraient réduire drastiquement leurs investissements en l’occurrence les recrutements.

Les entreprises françaises les plus affectées sont celles qui détiennent des sites en Chine, ou dont les chaînes de production dépendent. Ainsi, le groupe français spécialisé dans l’industrie électrique Schneider Electric indique que son usine de Wuhan, qui représente 15% de son activité, est toujours à l’arrêt, et prévoit d’enregistrer 300 millions d’euros de pertes sur son chiffre d’affaires du premier trimestre 2020. Le premier trimestre de Suez sera également fortement impacté. Le géant français de la gestion de l’eau et des déchets devrait perdre 30 à 40 millions d’euros sur son chiffre d’affaires du début d’année. Ce recul s’expliquerait par la mise à l’arrêt momentanée de six incinérateurs chinois gérés par la société française, qui représentent 7 à 8 % de son activité.

Les sites dont les débouchés sont intégrés dans des chaînes de production internationales prennent le risque de perdre à terme leurs marchés. La pérennité de nombreuses entreprises à rayonnement international et, surtout, de leur réseau de sous-traitance est donc en question. »

En parallèle, des dispositifs de soutien exceptionnels ont été actionnés par le gouvernement pour soulager la trésorerie des entreprises touchées. Chaque entreprise en difficulté sera donc  normalement accompagnée. Mais qu’en sera t-il pour les PME et TPE à la fin de la crise sanitaire ?

Au final, nous avons eu une très bonne année sur le front de l’emploi, mais peut être trop bonne pour perdurer, au vu du contexte : des entreprises qui peinent à recruter, mais pour autant, une productivité qui décélère, ainsi qu’une durée du travail et des salaires qui stagnent. Quoi qu’il arrive, même dans le meilleur scénario envisageable, le coronavirus aura forcément une incidence sur notre PIB, avec des effets sur  l’industrie, le tourisme, l’hôtellerie et les transports. Il y aura certainement un rebond, mais l’année 2020 restera inéluctablement marquée par le premier semestre.

Sources : france3-régions,capital, gregsavage.com,techniques-ingénieurs et peoplemanagegment.co.uk

 

Le 3ème baromètre Peoplexpert des offres d’emploi

Après une belle augmentation sur le mois de janvier du nombre d’offres d’emploi proposés sur les cinq gros sites majeurs du recrutement en France, on constate un mois de février plus stable avec une évolution de +0,93%.

En effet, le graphique, ci-dessous, parle de lui-même. Le site de Pôle emploi est le seul site à suivre une augmentation du nombre d’offres qu’il présente. Indeed, l’Apec et Cadremploi restent assez stables dans leurs offres. Après sa hausse de janvier, Regionjob reprend des valeurs similaires à celle de 2019. A noter que même sur Pôle emploi, les nombres de poste de cadres proposés sont stabilisés avec un taux d’évolution de  -1,50% par rapport à début février. La hausse porte donc sur le cumul des offres des postes de type « non renseigné » et « non cadre » avec +15,33% par rapport au mois dernier.

Ces données semblent montrer que le nombre d’offres proposées aux cadres est assez stable sur les quatre derniers mois à l’exception de la fin d’année 2019. Elles laissent aussi supposer que la demande pourrait s’intensifier légèrement pour les profils non cadres mais cela doit être pris avec précaution. Si la hausse est visible sur Pôle emploi elle n’est pas observable sur Indeed.

Mars GraphMars Tab

Et si vous faisiez certifier votre CV grâce à l’Assurance retraite ?

L’Assurance retraite veut booster son service de « CV certifié », lancé fin 2018. Le but étant de sensibiliser les plus jeunes sur leur carrière.

 

Tricher sur votre CV ne vous ressemble pas ? Eh bien le service en ligne permettant de « certifier » son « parcours professionnel » fait partie des priorités de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), comme l’a affirmé ce jeudi 6 février son directeur, Renaud Villard, défendant cette solution contre les « CV bidonnés ». Lancé à bas bruit fin 2018, ce service gratuit est le premier des « jalons majeurs » de l’année 2020 évoqués par Renaud Villard lors d’une conférence de presse.

Le fonctionnement est simple : à partir des données dont dispose la Cnav sur sa carrière (nom de l’employeur et période correspondante), chaque assuré sélectionne les informations qu’il souhaite faire « certifier ». Ce qui génère automatiquement un lien internet ou un code QR renvoyant vers le site de l’Assurance retraite, qu’il suffit de copier sur son CV.

Un gage de sérieux, quand « deux tiers des CV sont bidonnés », selon le directeur de la Cnav, et que « cela coûte extrêmement cher aux entreprises de vérifier » leur contenu. Encore confidentiel – quelques dizaines de milliers d’utilisations -, ce service a pour objectif de « conquérir le jeune public en le sensibilisant sur sa carrière », ajoute l’Assurance retraite dans un communiqué.

Le 2ème baromètre Peoplexpert des offres d’emploi

Bonne nouvelle, après l’exception du mois de décembre, probablement due à la période de fin d’année, le nombre d’offres d’emploi en France reprend une dynamique positive.

Pour rappel, nous objectif est de communiquer un indicateur macroscopique mensuel de l’évolution du nombre d’offres d’emploi sur notre territoire d’après cinq « gros » sites majeurs du recrutement qui sont : Pôle Emploi, Indeed, Régionsjob, l’Apec et Cadremploi.

Graphique fevbarre blanche

A noter que les tendances sont toujours dans le même sens quelque soit le site, avec des croissances plus ou moins importantes.  On remarque ainsi que le taux d’évolution entre début janvier et début février 2020 est de +17,67% et que si l’on retire de l’équation Regionsjob qui fait un bon de +52,16%, on atteint tout de même une excellente augmentation de +14,91%. De même, entre début novembre et début février, on observe un accroissement du nombre d’offres d’emploi sur ces sites de +6,47%.

tab fev totaltab fev evol

S’il est vrai que la fin d’année nous avait fait craindre un début de baisse du nombre d’offres d’emploi, ces nouvelles données montrent que la croissance semble continuer.

Le 1er baromètre Peoplexpert des offres d’emploi

A l’image d’un baromètre que l’on consulte rapidement sur sa fenêtre, nous nous sommes dit chez Peoplexpert que nous aimerions bien posséder un outil similaire permettant de connaître l’évolution du nombre d’offres d’emplois disponibles sur les grands sites majeurs. Notre ambition n’est pas d’être exhaustif ou ultra-précis mais simplement de mettre au point un indicateur très macroscopique qui, malgré ces évidentes limitations, devrait tout de même permettre de dégager une petite tendance quant au marché de l’emploi.

Pour ce faire, nous avons sélectionné des sites majeurs dans la recherche de l’emploi en utilisant pour cela non pas notre propre expérience mais plutôt des données factuelles recueillies sur un site de mesures de trafic. Le problème qui s’est immédiatement posé est que certains des sites les plus fréquentés, comme Indeed par exemple, sont inévitables dans les recherches d’emploi mais sont aussi des agrégateurs*. Ces sites répertorient des offres provenant aussi bien des job boards (sites où les entreprises et  les cabinets de recrutement déposent leurs offres d’emploi) que des sites des entreprises et autres. Il y a donc forcément des offres en redondance mais l’objectif est d’avoir une vision globale de l’évolution du nombre d’offres sur ces sites.

Bref, au final, nous avons choisi de ne retenir que cinq grands sites et de ne pas rentrer dans les détails des sous-catégories.

Nous avons sélectionné cinq grands sites disposant d’un fort nombre de visites en France, soit :

  • Pôle Emploi avec 38,43 M de visites*,
  • Indeed avec 20,25 M de visites*,
  • APEC avec 2,53 M de visites*,
  • Cadremploi avec 1,98 M de visites*,
  • Regionsjob avec 1,94 M de visites*.

*Nombre de visites totales sur ordinateurs et mobiles en France au cours de ces 6 derniers mois au 04/11/2019 selon SimilarWeb.com

Nous avons ensuite collecté les données de ces sites en début de chaque mois.

Ce qu’il faut retenir pour ce baromètre de fin d’année 2019 est que sur les 3 derniers mois nous constatons la même tendance sur les cinq sites (cf tableau). On note ainsi une augmentation de début novembre à début décembre des offres avec un taux d’évolution moyen de +5,71%. A l’inverse, on observe une baisse significative du nombre d’offres de décembre à  janvier de -12,47% sur l’ensemble des sites.

Est-ce dû à la période des fêtes de fin d’année ? C’est très probable, mais il s’agit peut-être aussi d’un impact dû aux mouvements sociaux, voir même des prémisses d’une possible baisse du marché de l’emploi. Sans véritable recul pour le moment il nous est difficile de trancher. Chacun se fera sa propre opinion.

Voici en tout cas les données.

2020_01_Données Baromètre2020_01_Diagramme Baromètre

Afin de compléter et d’enrichir ce baromètre de l’emploi nous ne manquerons pas de mettre à jour les données à chaque début de mois. Affaire à suivre…

*Sources :
– Werecruit.io (https://www.werecruit.io/agregateurs-offres-demploi-job-boards-differences/)
– Similarweb.com