Palmarès 2018 des Grandes Ecoles de Commerce, Grade Master. Notre classement annuel pour s’y retrouver

Dans la cour des grands. Les écoles françaises s’imposent à l’internationale dans un contexte de concurrence exacerbée. Une preuve de leurs performances face aux plus grandes business schools mondiales.
À examiner de près l’origine des étudiants dans les grandes écoles de commerce, force est de constater que l’on vient chez nous du monde entier pour suivre une formation en business. Certes, les prestigieux établissements accueillent depuis longtemps des jeunes étrangers. Mais les circonstances nous sont désormais favorables car la France propose de bonnes conditions d’études, mais aussi des prix compétitifs et de grandes facilités administratives. Nous pourrions faire mieux, car nos possibilités d’accueil sont importantes. Mais estimons que la tendance est bonne. Les institutions présentées dans ce 10e palmarès ont toutes suivi un chemin de progression incroyable, tant sur la qualité que le développement. Sans parler de l’insertion professionnelle qui s’approche de niveaux records, en raison notamment de l’embellie économique.
Faibles écarts
Ce dernier classement démontre également combien les écarts se resserrent et comme il est difficile d’établir une hiérarchie entre certains groupes d’écoles. Ainsi, l’Edhec flirte pour la première fois avec le trio de tête. Son investissement dans l’enseignement et la recherche en finance se révèle être un pari gagnant (n° 1 mondial dans le dernier classement des Masters en Finance du Financial Times). Dans la foulée, les challengers poussent en investissant, eux aussi, massivement, dans le développement international comme Skema Business School qui se positionne pour la première fois à la 6e place. Les concurrentes immédiates, Grenoble puis Audencia, Kedge et Toulouse, restent très proches et affichent des bilans très satisfaisants également. Du côté des absents de notre palmarès, signalons que TEM (Télécom École de management) doit annoncer des « changements majeurs » d’ici au 22 mai. Ce qui explique son absence provisoire dans notre classement avant de revenir « en force l’année prochaine », nous a- t-on indiqué au sein de l’école. Nous comprenons aisément ce choix « transitoire ». Idem pour l’ESC Pau qui doit faire face à des restrictions budgétaires drastiques imposées par sa tutelle, la CCI Pau Béarn. Nous attendons le nouveau projet de l’école pour notre prochaine édition.
Tiré de l’article original consultable ici : http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/info/palmares-des-ecoles-de-commerce-du-parisien.html