Le palmarès 2017 des grandes écoles de commerce

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Copie de l’article original de Cécile Peltier et Baptiste Legout, publié le 28.10.2016 et consultable ici

L’Etudiant a publié le 27 octobre 2016 son palmarès des 38 écoles de commerce qui délivrent le grade de master. Nouveauté cette année : à côté du classement personnalisé le retour d’un classement général dans lequel se distinguent quatre groupes d’écoles.

Ecoles Excellence académique Excellence internationale Proximité des entreprises Total 2017
HEC, Jouy-en-Josas 25 21 25 71
ESSEC, Cergy-Pontoise 24 19 25 68
ESCP Europe, Paris 23 19 24 66
EM Lyon 23 19 21 63
EDHEC, Lille, Nice, Paris 22 19 21 62
Grenoble École de Management 21 16 17 54
Audencia, Nantes 20 16 17 53
IESEG, Lille, Paris 21 15 15 51
SKEMA, Lille, Paris, Sophia Antipolis 20 13 17 50
Toulouse Business School 20 15 15 50
Rennes School of Business 19 18 12 49
NEOMA, Reims, Rouen 18 13 17 48
KEDGE, Bordeaux, Marseille 17 15 15 47
ICN, Nancy, Metz 15 15 13 43
ESSCA, Angers, Paris, Aix, Bordeaux, Lyon 15 13 14 42
Montpellier Business School 15 15 12 42
EM Strasbourg 15 14 11 40
Télécom Ecole de Management, Evry 13 11 14 38
PSB, Paris 12 11 12 35
EM Normandie, Le Havre, Caen 13 11 10 34
Bourgundy School of Business ( ex-ESC Dijon) 12 11 8 31
EDC, Paris 9 12 10 31
ESC La Rochelle 12 12 7 31
INSEEC, Bordeaux, Paris, Lyon, Chambéry 9 10 12 31
EMLV, Paris 9 11 10 30
ISG, Paris 9 9 11 29
IPAG, Paris, Nice 10 11 7 28
ESC Troyes 10 12 5 27
ISTEC, Paris 7 8 12 27
IDRAC, Lyon 7 9 10 26
ISC, Paris 7 10 9 26
ESCE, Paris, Lyon 8 9 8 25
EBS, Paris 8 8 8 24
ESC Clermont 8 9 6 23
ESDES, Lyon 7 10 5 22
ICD, Paris, Toulouse 7 4 9 20
ESC Pau 7 6 6 19
Brest Business School 5 3 5 13
UN TOP CINQ INDÉTRÔNABLE

Déjà plébiscitées par les élèves de classes préparatoires, HEC, l’ESSEC, l’ESCP Europe, l’EM Lyon et l’EDHEC trustent les cinq premières places de notre palmarès et forment un groupe à part dans le paysage des écoles françaises, celui des top business schools de dimension internationale.

Pour asseoir leur domination, elles multiplient les partenariats avec les entreprises prestigieuses, ce qui se traduit pour leurs jeunes diplômés par des salaires particulièrement élevés. Toutes ont aussi embauché ces dernières années un grand nombre de professeurs de très haut niveau. Portée par sa recherche d’excellence, HEC affirme sa place de leader en obtenant 71 points sur les 75 possibles.

HUIT ÉCOLES POUR UN SECOND GROUPE ASSEZ HOMOGÈNE

Derrière ce quinté gagnant, huit écoles forment un deuxième groupe assez homogène. La première, Grenoble École de Management devance Audencia (Nantes) d’une très courte tête, notamment grâce à ses bons résultats académiques. Juste derrière, l’Ieseg(Lille, Paris), première école postbac du classement, profite de la très grande qualité de son corps professoral pour se rapprocher des meilleures.

Elle n’est pas la seule outsider à s’illustrer cette année. Misant sur l’internationalisation très forte de son cursus (l’année dernière, 23 % de ses étudiants étaient en échange universitaire chez un partenaire accrédité, un record dans notre palmarès), Rennes School of Business se place au niveau de Skema, Neoma et Kedge, les plus grandes écoles en nombre d’élèves.

Toutes les trois, issues de fusions survenues au cours de ces sept dernières années, ont eu à gérer le rapprochement de leurs équipes et de leurs programmes, non sans heurts parfois, avant de pouvoir lancer de nouveaux plans de développement et de récolter les premiers fruits de leurs alliances.

LES ÉCOLES SUIVANTES CHERCHENT À SE DIFFÉRENCIER

Deux groupes suivent directement. Le premier englobe les écoles allant de l’ICN jusqu’à l’EM Normandie. Toutes de bon niveau, elles misent sur leurs spécificités pour se différencier. Recrutant ses élèves directement après le bac, l’ESSCA (Angers, Paris) a obtenu en 2016 l’accréditation EQUIS et a décidé d’ouvrir, cette rentrée, de nouveaux campus à Aix-en-Provence, Lyon et Bordeaux. De son côté, l’EM Strasbourg tire profit de son statut de composante universitaire pour combiner les avantages du public et de la grande école.

Le groupe suivant réunit des business schools très hétérogènes (postbac et postprépa, parisiennes et provinciales, etc.) allant de Burgundy School of Business à Brest Business School.

Ces écoles qui proposent pour la plupart des cursus misant sur l’apprentissage, les stages et l’accompagnement des élèves, sont souvent séparées les unes des autres d’un ou deux points seulement et apparaissent proches en termes de niveau. Elles attirent des candidats aux profils scolaires assez diversifiés.

Parmi ces établissements, on retrouve cette année l’EMLV, nouvelle venue dans notre classement à la suite de son obtention du grade de master en 2016. L’école postbac située à Paris-la-Défense s’illustre notamment grâce à son recrutement de professeurs de haut niveau. Parmi les 11 enseignants qui ont rejoint l’institution depuis 2014, 6 avaient obtenu leur doctorat dans une université étrangère.

Le palmarès 2017 des écoles d’ingénieurs

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Copie de l’article original de Céline Authemayou, Baptiste Legout et Laura Makary, publié le 06.12.2016 et consultable ici

L’Étudiant publie le 6 décembre 2016 son palmarès des écoles d’ingénieurs. 168 établissements y sont classés. Nouveauté cette année : à côté du classement personnalisé, le classement général fait son retour, dans lequel apparaissent quatre groupes d’écoles. Le site EducPros publie les deux premiers.

  Écoles Excellence académique Ouverture internationale Proximité des entreprises Total Groupe
École polytechnique, Palaiseau 20 19 20 59 A+
CentraleSupélec (diplôme Centrale) 18 19 20 57 A+
CentraleSupélec (diplôme Supélec) 18 16 20 54 A+
École des ponts ParisTech,
Marne-la-vallée
17 17 20 54 A+
École des mines ParisTech 19 14 20 53 A+
Centrale Lyon 17 17 18 52 A+
Centrale Nantes 17 16 19 52 A+
Télécom ParisTech 18 14 20 52 A+
ENSTA ParisTech 18 16 16 50 A+
Centrale Lille 14 16 17 47 A+
ISAE-Suparéo, Toulouse 19 12 16 47 A+
UTC, Compiègne 16 13 18 47 A+
ESPCI Paris 20 13 12 45 A+
INSA Lyon 16 12 17 45 A+
ENSAE ParisTech 15 12 17 44 A
École des mines, Saint-Étienne 16 12 15 43 A
INP Toulouse-ENSEEIHT 18 12 13 43 A
Arts et Métiers 13 13 16 42 A
Centrale Marseille 14 16 12 42 A
IMT Atlantique (diplôme Télécom Bretagne) 16 12 14 42 A
École des mines, Nancy 16 11 14 41 A
AgroParisTech 17 6 16 39 A
ENAC, Toulouse 12 14 13 39 A
ENSCP Chimie ParisTech 17 11 10 38 A
Grenoble INP-ENSIMAG 14 10 14 38 A
Grenoble INP-Phelma 18 11 9 38 A
INSA Toulouse 15 8 15 38 A
ITEEM-Centrale Lille 12 10 16 38 A
Télécom SudParis, Évry 14 11 13 38 A
IMT Atlantique
(diplôme Mines Nantes)
13 9 15 37 A
UTT, Troyes 14 10 13 37 A
ENSCM Chimie Montpellier 17 9 9 35 A
IMT Lille Douai
(diplôme Mines Douai)
10 12 13 35 A
INSA Rouen 13 11 11 35 A
UTBM, Belfort-Montbéliard 10 13 12 35 A
POLYTECHNIQUE ET CENTRALESUPÉLEC EN TÊTE DU PALMARÈS

Plébiscitées par les élèves des classes préparatoires, les grandes écoles franciliennes (l’École polytechnique, leader avec 59 points sur 60, CentraleSupélec, l’École des ponts ParisTech et l’École des mines ParisTech) trustent les premières places. Elles sont directement suivies par plusieurs formations régionales d’excellence, comme les Écoles centrales de LyonLille et Nantes. Suivant une dynamique entamée les années précédentes, cette dernière s’illustre particulièrement par ses excellentes relations avec les entreprises,nombreuses à se rendre sur son campus lors de ses forums et à financer ses chaires industrielles.

AGROPARISTECH NE MÈNE PAS QU’À L’AGROALIMENTAIRE

Derrière ces institutions destinées aux têtes de classes, 21 autres formations s’affirment au plus haut niveau et font partie du groupe A. Toutes publiques, ces écoles se divisent en deux familles : les grandes généralistes de province, souvent membres de réseaux importants (Mines-Télécom, Centrales, Insa, UT), et les meilleures écoles spécialisées de France, que ce soit en chimie (Chimie ParisTech), en statistiques (ENSAE ParisTech), en agroalimentaire (AgroParisTech), en aviation civile (Enac) ou bien encore en électrotechnique (ENSEEIHT).

Les premières permettent à leurs étudiants de prendre leur temps pour bâtir leur projet professionnel, tout en leur assurant d’excellents débouchés. Quant aux secondes, elles sont des marchepieds performants vers l’emploi pour les étudiants déjà sûrs de leur voie, tout en les laissant accéder à d’autres secteurs s’ils le souhaitent. C’est le cas d’AgroParisTech, école d’ingénieurs la plus demandée par les préparationnaires BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre).

UNE BONNE INSERTION GRÂCE À DE SOLIDES RELATIONS ENTREPRISES

Le groupe B rassemble 61 écoles d’ingénieurs, très diverses, que ce soit en termes de spécialisation, de taille ou de statut (public ou privé). Moins visibles à l’international que ceux des groupes A+ et A, ces établissements permettent à leurs étudiants de s’insérer sans difficulté dans le monde profes­sionnel. Ils s’illustrent pour certains en excellence académique, tels Agrocampus Ouest, l’ENTPE, l’ENSAT ou SupOptique, et pour d’autres, dans leurs relations avec les entreprises. C’est le cas de l’ESTP, l’Estaca, l’EFREI et l’Isep.

L’ÉCOLE DE L’AIR FORME LES FUTURS OFFICIERS ET PILOTES DE L’ARMÉE

Dans le groupe C, 72 institutions, nombreuses à recruter directement des bacheliers, clôturent notre palmarès. Les écoles généralistes, souvent publiques, sont largement représentées dans le premier tiers. Parmi elles, une grande partie du réseau Polytech (GrenobleLilleMarseille ou encore Orléans). Plusieurs écoles spécialisées dans l’agroalimentaire et l’agriculture apparaissent dans le deuxième tiers, à l’image de l’ESA AngersUniLaSalle, l’ENSAIA ou AgroSup Dijon. D’un bon niveau académique, elles perdent en revanche des points en ouverture internationale et en proximité avec les entreprises.

Ces écoles ne cherchent pas forcément à briller dans les palmarès sur les critères académiques ou professionnels classiques, mais cela ne réduit ni la bonne qualité de leurs formations ni les belles opportunités de carrières qu’elles offrent. L’École de l’air, à Salon-de-Provence (13), en est un bon exemple. À la suite d’un concours très sélectif, elle forme les futurs officiers amenés à piloter et à entretenir les avions de l’armée.